9 janvier 1994 (288cc), Le maréchal de Lagny présente la Duchesse de Lamballe à la Marquise de Montcalm. Leurs passions des Liaisons Dangereuses les font créer La Cour. Cette année 1994 va être ponctuée de scandales, de faillites, d’attaques dans un univers de fastes et d’intrigues. Ceux qui feront les grands noms de Lutèce, et plus tard de Neustrie, se rencontrent en cette fameuse année. La Comtesse de Toulouse distille déjà son venin, le Cardinal de Bougainvilliers s’établit dans son isolement schizophrénique, le Vicomte de St-Cloud se fabrique une vie idéale, la Baronne des Milandes sombre dans la fainéantise alcoolique, la Baronne de Choiseul s’exerce à ses caprices, la Baronne de Saint-Sabin subit ceux de la Marquise de Montcalm et la Chapelaine de Notre-Dame de Melun pointe sa timide personnalité. Après une année enthousiaste de rencontres, dont Berry, Simplon et Belfort, le Sultan, Bourgueil, Condé et tant d’autres sont les acteurs, la Saga va s’emballer en 1995 pour une année de bouleversements en tous genres.

La Journée des Dupes, qui divise la Cour en deux pour finalement conclure à un accord de conciliation menant au sénat. La disparition du Sultan de Carthage, puis l’alliance de Montcalm avec le Comte de Nice qui poussera la Duchesse de Lamballe à commettre l’erreur fatale. La mort du Dauphin qui éloigne Berry et rapproche Condé de la Marquise de Montcalm… C’est dans ce contexte de deuil, de vengeance, de jalousie et de défiance que va éclater la Fronde, divisant Lutèce en deux, puis en quatre états : Lutèce, Belesbat, Rome et Malte.

Cette fin d’année va être consacrée par Lutèce et Belesbat a une reconstruction d’après guerre.
1996, Belesbat cède le pas à l’Empire de Neustrie que Rome, Malte et Lutèce reconnaissent. La guerre froide entre Lutèce et Neustrie semble s’apaiser. Et tandis que Lutèce s’enfonce dans la crise, la Neustrie se dote d’un régime constitutionnel et d’un journal, sous la Chancellerie du comte de Pinho-Figuereido, le nouvel homme fort du pays.

L’Impératrice SO (ex-Marquise de Montcalm) semble plus se préoccuper des ses affaires de cœur que du pays, laissant l’Empire sous le contrôle austère de Pinho et Sévigné. La paix conclue avec Lutèce en juin, l’Impératrice quitte Paris pour s’installer à Londres. La fin d’année sonnera le glas de cette retraite, … et de la Constitution, à laquelle succède la Régence menée par la Chapelaine et Bragance (ex-Pinho) comme Chancelier.

1997, Sa Majesté en proie aux désillusions amoureuses est confrontée au complot des conjurés, qui tente de l’assassiner. Cette sombre affaire dans laquelle la Dauphine, Bragance et le Comte de Vendôme (surnommé Flatulence) trempent, décide l’Impératrice à limoger le Marquis de Bragance, à écarter la Chapelaine de la Régence et réprimer sa succession.

Son installation à Château-Rouge coïncide avec l’Empire absolutiste et la création d’un gouvernement de transition, dont la Chapelaine est le Chef. Sa Majesté divorcera bientôt du Duc de Provence, après lui avoir donné un fils, le Comte de Bourgogne.

En cette fin d’année, Château-rouge est le théâtre de fastes retrouvés mais aussi du mariage de la Dauphine avec le Duc de Rohan, de l’élection de la duchesse de Lorraine selon les principe de la IIe Constitution, de la réunification de Lutèce avec la Neustrie et de l’élection de la Papesse Jeanne. Malgré la naissance d’héritiers à la couronne et tous les succès de Sa Majesté, cette dernière en quittant Château-Rouge, considérera 1997 comme la pire année de son existence. Enfin l’Association est née…

En 1998, la famille impériale s’agrandit avec le Duc de Berry et le Hameau de Versailles devient la résidence des Bourbon-Médicis. Les succès fastueux alternent les scandales scabreux, faisant de cette année une poudrière dont la Duchesse de Lorraine tire l’avantage de sa réélection pour inaugurer la –déjà– IIIe Constitution. Son infortune du début d’année s’est transformée au cours des mois en un triomphe de premier ordre. L’inauguration du Palais des lys, demeure de Sa Majesté et de la Dauphine rime avec l’apogée des démocrates qui termine 1998 dans la prospérité et l’oppulence retrouvée au sein de l’Empire. La Cour va fêter ses cinq ans en janvier 1999 et elle ne s’est jamais aussi bien portée. A la veille de l’an 2000, que nous réserve cette fin de siècle et les années à venir ? Probablement des intrigues, des scandales, des bouleversements et autres succès qui font de la Cour une association unique.